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 crazy in love (with georgia)

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Jules A. Valmont
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MessageSujet: crazy in love (with georgia)   crazy in love (with georgia) EmptyDim 12 Oct - 11:43

GEORGIA + JULES
CRAZY IN LOVE Je n’avais jamais tenu super bien l’alcool, ce qui ne m’avait jamais dissuadé pour autant de faire la fête. Je passais une journée infernale le lendemain, avec une horrible gueule de bois, mais au moins j’avais le souvenir d’une super soirée pour me réchauffer. Après le réconfort, l’effort, en quelque sorte. Et je me réconfortais très souvent. Parfois en week end, parfois en semaine. L’entrainement ne rendait pas l’après cuite plus supportable, mais je m’amusais toujours bien. J’avais passé la soirée avec Georgia, qui n’était pas franchement au top ces derniers temps. Elle avait l’air déprimée et j’avais toujours trouvé ça insupportable, chez mes proches comme chez les autres. Pour ma part, je me faisais un devoir de cacher à la plupart des gens mes états d’âme. Hors de question qu’on puisse un jour me qualifier de casseur d’ambiance. J’avais donc emmené Georgia en soirée avec moi, histoire qu’elle goûte un peu à l’ivresse,  qu’elle boive jusqu’à ne plus être capable de penser à ce qui la chagrinait. C’était une façon comme une autre de se décrisper et pour ma part, ça avait très bien marché. Je me sentais totalement vidé, creux, uniquement guidé par la fatigue alors qu’un bourdonnement résonnait dans ma tête, comme si nous n’avions pas quitté la soirée et que la musique raisonnait encore tout autour de moi. J'avais les jambes molles, flageolantes, tandis que je me dirigeais de cette démarche incertaine vers la résidence et ma chambre à la Valmont. (enfin, j'espérais du moins, parfois je me trompais) En un coup d'oeil, je vérifiais que j'avais toujours Georgia à côté de moi. Elle avait l'air épuisée et perdue et je ne devais pas avoir l'air bien mieux. « Super soirée, hein ? » Lançais-je d'une voix un peu trop forte. J'hurlais presque pour me faire entendre à travers la musique qui vibrait dans ma tête. C'était lancinant, fatiguant, mais aussi super entraînant et je me risquais à faire un pas de danse, mais me coupa dans mon geste en me sentant perdre l'équilibre. Si je pouvais éviter de m'étaler par terre, ce ne serait pas trop mal. Au bout de quelques nouveaux pas trébuchants, je m'arrêtais, l'air pensif, comme si je faisais un effort intense de réflexion. « C'est ce bâtiment !! » clamais-je d'une voix joyeuse en désignant effectivement le bon bâtiment du doigt. J'étais toujours euphorique, lorsque j'étais bourré. Un rien me mettait en joie. J'aurais put sauter sur place si le sol ne m'avait pas paru si tangible. De ma démarche de bambi qui apprend à marcher, je rejoignis la porte du bâtiment et au bout de quelques secondes de casse-tête, je parvins à l'ouvrir et la tint à Georgia, un grand sourire idiot aux lèvres.  « Mademoiselle » clamais-je d'une voix trainante et veloutée, m'improvisant bourré et galant. Par une sorte de miracle et au bout de quelques minutes, j'arrivais devant la porte de ma chambre. « C'est ma chambre » dis-je en désignant la porte avec le même enthousiasme vibrant que lorsque j'avais désigné le bâtiment. J'ouvrais la porte tant bien que mal et entrais dans ma chambre, m'enfonçant dans son obscurité d'ordinaire familière, mais pas ce soir-là. « Où est l'interrupteur ? » Ronchonnais-je sur un ton frustré, comme au bord de la crise. Brusquement, alors que je me sentais si joyeux quelques secondes plus tôt, mon morale était retombé et le chien fou avait laissé place à un chaton momentanément apeuré.


Dernière édition par Jules A. Valmont le Lun 27 Oct - 17:27, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: crazy in love (with georgia)   crazy in love (with georgia) EmptyDim 12 Oct - 12:37

Mes parents me manquent et pas qu'un peu. Je ne les ai pas vu depuis deux mois et c'est beaucoup pour moi. Bien entendu, il y a skype et tout ce qui va avec mais ce n'est pas apreil. Heureusement que Bruna est avec moi ici sinon je ne sais pas si je serais restée à Virginia Beach. Je soupire une énième fois devant une photo de famille et envoie un message à Ambre qui ne répond pas. J'ai besoin de sortir, d'aller voir un film ou autre. Mais avec quelqu'un si possible parce que je me sens assez seule comme ça pour ruminer devant mon film ou devant mon assiette. Jules m'a proposé d'aller à une soirée avec lui quand je l'ai croisé en début d'après-midi mais je ne sais pas. J'ai pas envie d'être dans une foule et de me sentir encore plus seule dans mon coin. Mais Ambre ne répond pas et ça pourra être sympa. Je sais que le jeune Valmont ne me laissera pas seule dans mon coin si je viens avec lui. Je prends mon portable et lui envoie rapidement un message. Je le rejoindrais vers vingt trois heures devant la maison des Valmont pour aller à la soirée où il a prévu d'aller. C'est dans longtemps sachant qu'il n'est que vingt heures mais je me dirige déjà vers ma garde robe. On va dire que je n'ai pas énormément de tenue pour sortir, ce n'est pas vraiment dans mes habitudes. Mais j'arrive à trouver une jupe longue que je coupe et couds tant bien que mal pour en faire une jupe plus courte, plus jolie parce que là, je ressemble à un sac à patates. Je ne profite pas assez des bénéfices de la faculté et j'ai l'impression de louper quelque chose mais je préfère m'acheter un bon jeans ou une paire de baskets confortables plutôt qu'une robe que je ne remettrais jamais et des talons dans lesquels je ne sais même pas marcher. Quand je vois certaines personnes perchés sur leurs échasses, je les envie et les plains... Leur dos doit être dans un terrible état ! Je passe une bonne heure à me coiffer et me maquiller. Mais il me reste encore du temps. Alors je me pose à mon bureau et bosse un peu mes cours, enfin je fais des recherches sur des cas que j'ai vu à l'hôpital et qui m'intrigue. Dont cette personne qu'on croyait morte alors que son cœur était de l'autre côté de son abdomen. Je suis passionnée par ce que je fais. Tellement que je cours vers la maison Valmont quand je vois que je suis en retard. Jules va me tuer. Ou pas, il est en retard. Je suis arrivée en un seul morceau et c'est bien parce que j'ai mis des talons. Six ou huit centimètres tout au plus mais c'est bien pour moi !

Je tiens mes chaussures à la main et je suis de près Jules. J'ai perdu toute notion de l'espace, du temps et de tout ce qui va avec. J'ai l'impression d'être dans une quatrième galaxie. J'ai bu ce soir. Beaucoup, beaucoup trop mais ça va, il y a pire sur terre. Je suis euphorique et je ne pense plus à rien, sauf au fait que j'aimerais trop m'allonger dans un lit. Mes pieds me font mal, ma jupe ne fait que de remonter et on voit presque mon postérieur ! « Super soirée, hein ? » Je le regarde et hoche la tête de haut en bas ! Mais ça fait mal. « Troooooop ! Je vais juste le regretter demain parce que le réveil va faire maaaal » J'allonge chaque son qui sort de ma bouche tellement je suis morte. Je n'ai plus conscience de rien et je gueule autant que Jules. Deux bourrés dans la rue, c'est génial. Je devrais avoir peur mais je suis rassurée avec Jules. Je suis sûre qu'il a l'habitude de sortir et de boire. C'est sur qu'il lui a fallu plus que trois verres de vodka pour être dans l'état dans lequel je suis. J'éclate de rire quand il me montre le bâtiment des Valmont. Il est encore plus bourré que moi ! On fait la pair. J'espère juste qu'Ambre est de sortie et qu'elle ne nous verra pas dans cet état sinon elle risque de nous tuer tous les deux et j'ai pas envie de me faire disputer par mon Ambrichou nationale. « Mademoiselle » Je le regarde et lui adresse un sourire timide. Jules m'a toujours fait craquer et là, mon cerveau ne me permet plus de réfléchir ou quoi que ce soit. « Merci Monsieur Valmont » Lançais-je en écrasant un baiser sur sa joue au passage. Je me dirige vers les chambres et lui fait signe de ne pas faire trop de bruit en posant mon index sur mes lèvres. Et pose ma main sur ses lèvres quand il hurle presque qu'il s'agit de sa chambre. Évitons de réveiller les quelques étudiants qui dorment pour le moment. Il entre dans sa chambre et j'éclate de rire quand il cherche l'interrupteur à tatons. Il a l'air con mais j'adore. Je ferme la porte et appuie sur l'interrupteur, enfin après plusieurs essais ratés. « Shhh ! Il faut pas réveiller tout le monde Jules ! Surtout pas si ta sœur est dans le coin. Elle me tuerait sur le champ. Mais je pourrais lui dire que je t'ai ramené sain et sauf ! Han ouaiiii, trop bonne idée ! » Lançais-je en jetant mes chaussures dans un coin de sa chambre et en me posant sur le lit. Oui, super idée mais mon haleine – ainsi que mes pupilles – me trahiront en un claquement de doigt. Elle est pas dupe Ambrichou. Je m'allonge sur son lit et regarde le plafond. « La vaaaache ça tourne troooop. On est sur un bateau à la dérive ou quoi ? T'es un mauvais capitaine et moi un terrible moussaillon » J'éclate de rire avant de fermer les yeux. Ça tourne un peu moins mais pas beaucoup. « J'aurais pas du m'allongeeeeeeeeeeeer. Je vais jamais me releveeeeer » Grognais-je légèrement en tournant la tête et regardant légèrement Jules. Il est quand même beau Jules. Mon petit Jules. Il est encore plus beau que lorsqu'il avait quinze ans. Ses cheveux blonds dorés...
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MessageSujet: Re: crazy in love (with georgia)   crazy in love (with georgia) EmptyDim 12 Oct - 13:49

GEORGIA + JULES
CRAZY IN LOVE Je me sentais comme si j'étais invincible. Ca oui ! J'étais capable de faire n'importe quoi, un vrai super-héro, le rêve de tous les garçons du monde entier. Le rêve de tout le monde en fait, même les filles. Tout le monde aspire à être spécial, invincible. Bon, j'étais pas franchement invincible en ce moment et j'étais un drôle de super-héro absolument incapable de marcher droit, mais toujours était-il que je me sentais vraiment bien. Voilà, voilà ce pour quoi je vivais : ce sentiment de bonheur intense provoqué soit par l'alcool, mais tout de même bien là, en moi. J'étais euphorique, déchiré, épuisé et à bout de forces, mais j'avais le sentiment que c'était tout le contraire. Ma réalité était toute déformée. Je ne parlais pas, je hurlais et j'irradiais de joie, ce qui pouvait avoir l'air à la fois mignon et pathétique, mais bon sang, je m'en moquais tellement. Il n'y avait que moi et puis Georgia aussi, tout de même. Tous les super-héros ont besoin d'un acolyte. « Troooooop ! Je vais juste le regretter demain parce que le réveil va faire maaaal » Je poussa un gros soupire bruyant. « Ouuuuais... Mais bon, demain c'est quand même dans vachement longtemps, faut pas y penser, moi j'y pense pas » en même temps, je ne pensais à rien, j'étais incapable de formuler le moindre raisonnement. J'explosais de joie en découvrant le bâtiment. J'avais réussi. C'était soit j'arrivais, par je ne savais quel miracle à m'orienter, soit je me paumais à quelques pas de là et je me retrouvais en train de taper une colère à quelques minutes de ma chambre, comme un gamin de six ans en plein caprice au centre commercial. C'était un véritable spectacle. Enfin, cette fois j'avais accomplis ma mission avec brio et je n'en étais pas peu fier. J'allais ouvrir la porte à Georgia, histoire d'être adorable et tout et elle me remercia d'une bise sur la joue. Heureusement, nous étions dans l'obscurité car je sentis mes joues se réchauffer à ce contact. J'avais toujours trouvé Georgia belle. Elle avait quelque chose. Elle, en revanche, elle avait dut me percevoir comme un petit gamin durant les premières années. A quinze ans, on est vraiment petit, même si, à l'époque, je ne le pensais pas. Heureusement, j'avais grandis et j'avais l'air moins ridicule, sans doute. Et elle... Et bien, elle était toujours la même et elle me faisait toujours autant d'effet. J'aurais sans doute sauté le pas si cette créature de rêve n'était pas aussi une très bonne amie de ma Bambie nationale. Je crois que ma soeur n'était pas consciente de mon attirance pour Georgia (dans le cas contraire, elle m'en aurait sans doute glisser un mot) et j'en étais heureux. Est-ce qu'elle prendrait mal ce genre de révélations ? Je n'en savais trop rien, mais je ne voulais pas franchement obtenir de réponse à cette question, alors je faisais attention. Là en revanche, j'étais défoncé et j'avais le droit d'agir bêtement (bien heureusement d'ailleurs, vu que je ne faisais que cela depuis des heures) alors je ne frémissais pas de me sentir rougir un peu, comme un collégien qui reçoit son premier baiser de la part d'une fille. Heureusement que personne ne verrait ni ne se souviendrait de ça, Georgia compris. Au bout de quelques minutes, nous avions rejoins ma chambre et alors que je m'apprêtais à beugler à nouveau mon enthousiasme pour cette nouvelle étape rondement menée de notre voyage jusqu'à ma chambre, Georgia vint mettre sa main ma bouche. « mmmh » grognais-je, perplexe, totalement déconnecté de la situation. Je ne pensais pas une seconde à mes colocataires. Ces gens, dont je présidais la confrérie et qui me trouvais déjà beaucoup trop relax vis-à-vis de mes responsabilités envers eux. Si en plus je les réveillais, leur offrant un véritable show... Peut-être que je l'avais déjà fais. C'est vrai quoi : il n'y avait pas toujours quelqu'un pour m'empêcher de crier à la cantonade que je suis bourré. Sacré président.
Je ne reprenais pas la parole, encore un peu chagriné de ne pas avoir put beugler et ouvrit la porte de ma chambre. L'obscurité me mit limite les larmes aux yeux. (signe que j'étais vraiment crevé : je déconnais furieusement là) J'éprouva un immense soulagement (et un réveil de mal de crâne) à voir tout à coup la chambre s'illuminer de lumière. « Shhh ! Il faut pas réveiller tout le monde Jules ! Surtout pas si ta sœur est dans le coin. Elle me tuerait sur le champ. Mais je pourrais lui dire que je t'ai ramené sain et sauf ! Han ouaiiii, trop bonne idée ! » Je fronça les sourcils. J'étais sonné et je n'avais pas l'impression de crier. Je n'étais conscient de rien. Tout à coup j'haussa les épaules et ouvris la vie pour parler, saisissant là une occasion de raconter ma vie, de glisser le genre d'anecdotes qu'on ne raconte à personne, car personne n'a à savoir. « Pfffft, elle m'a déjà vu bourré. En France, oh ça me manque la France j'aime la France, je suis déjà rentré à la maison, bourré et tout nu. Y avait maman au salon, elle m'attendait, c'était HORRIBLE. Bon, elle m'avait déjà vu à poil et au moins, y pouvait rien m'arriver de plus gênant. J'sais plus où je les avais mis mes vêtements, c'est trop trop bête. » Je parlais en me débarrassant maladroitement de mon blouson et de mes chaussures. J'avais du mal à me débrouiller tout seul et j'avais l'air d'un petit garçon qui a apprit récemment à s'habiller tout seul. Au bout d'un petit moment à tourner sur moi-même comme un chien essayant de s'attraper la queue, j'arrivais à me dévêtir en partie et je me dirigeais d'une démarche incertaine jusqu'à mon lit, là où c'était déjà laissée tombée Georgia.  « La vaaaache ça tourne troooop. On est sur un bateau à la dérive ou quoi ? T'es un mauvais capitaine et moi un terrible moussaillon » et elle éclate de rire et son rire est trop bien, trop parfait. J'aime son rire, alors je rigole aussi, comme un imbécile, mais je ne suis plus à ça près. « J'aurais pas du m'allongeeeeeeeeeeeer. Je vais jamais me releveeeeer » elle incline la tête vers moi, me regardant. Je croise son regard et ne le lâche pas. « C'est pas grave, de toute façon faut être allongé pour dormir, c'est comme ça que ça marche et aaaah » je m'interromps en criant alors que le matelas cède sous moi. Je m'étais assit sur le lit, mais c'était un peu trop juste, j'ai pas visé assez bien, le derrière entre le lit et le bord de ce dernier et je m'étale par terre.« Je l'aime pas ce lit » ronchonnais-je depuis le sol.


Dernière édition par Jules A. Valmont le Lun 27 Oct - 17:28, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: crazy in love (with georgia)   crazy in love (with georgia) EmptyLun 13 Oct - 18:49

Passer du temps à faire la fête, ce n'est pas mon style, il faut bien l'avouer. Je préfère bosser, réviser et garder la pleine possession de mes moyens. Mais pour une fois, j'avais foutu tous mes principes à la poubelle. Mes parents ne cessent de me dire que je n'ai qu'une vie et que ce n'est pas une fois que j'aurais des enfants que je devrais faire des folies. Ils n'ont pas tord et je suis sûre qu'ils seraient fiers de me voir m'éclater. Enfin, presque. Parce qu'il risque d'avoir du mal à accepter que je me sois mise dans un état pareil. Je fais pitié à voir mais ce n'est pas grave, j'aime quand même tout ça, cet état d'euphorie. J'ai l'impression que je pourrais faire la pire connerie du monde et bien... C'est pas grave ! Demain je ne me souviendrais de rien, ou presque. Oui, je peux être très naïve des fois et en temps normal je me dirais sûrement qu'il ne vaut mieux pas avoir un black out parce que le black out, c'est l'ennemi de toutes personnes saines d'esprit, ce qui n'est pas mon cas à l'heure actuelle. Heureusement que Jules est avec moi. Il ne me jugera pas lui et je sais qu'il n'essayera pas de me faire chanter par la suite. Il est pas comme ça bébé Jules et je pourrais toujours nier. Les gens savent que je rentre dans le moule, que je suis douce et ne fais aucun excès. On me traite aassez souvent de grand-mère mais je le vis bien. J'aime bien rire pour un rien – comme c'est le cas à l'heure actuelle – mais j'ai juste super peur de ne pas me contrôler. L'alcool déshinibe et ce n'est rien de le dire. Pour le coup, je suis avec Jules et je sais qu'il ne peut rien m'arriver. Oui, j'ai cette confiance aveugle envers le jeune homme, comme avec sa frangine qui me tuerait sur le champ si elle savait que je me suis éclatée la cervelle avec son frère. J'aurais bien voulu qu'il soit aussi con qu'un O'Connor pour ne pas avoir envie de passer du temps avec lui et plus si affinités. Mentalement, je me gifle. Je ne dois pas réfléchir comme ça. Il a le même âge que Bruna, ça pourrait être mon frère. Je considère Ambre comme une deuxième petite sœur tellement je suis protectrice envers elle alors du coup... Ouai, non, je préfère oublier tout ça. Le voir comme un fantasme est plus agréable pour mon cerveau et mon bas ventre où j'ai l'impression qu'une armée de papillons a fait son nid. C'est bizarre tout ça. J'avais pas ressenti ça depuis des années, depuis cet abruti d'O'Connor. Mon armure est tombée avec l'alcool que j'ai ingurgité. C'est mal. Je ris légèrement quand il me dit qu'il ne faut pas penser à demain parce que demain c'est dans longtemps. Oui mais non. À vrai dire, on est déjà demain vu l'heure qu'il est mais ça, je le garde pour moi. J'ai pas envie d'être la rabat-joie de service. Puis voilà, autant pas y penser et continuer à kiffer parce que ce n'est pas demain la veille que je vais recommencer cette expérience douloureuse ! Ne pas penser à demain, ne pas penser à, ne pas penser, ne pas... Ne pas quoi ? J'ai déjà tout oublié alors que j'allume la lumière de la chambre du beau blond et lui dit de ne pas être trop bruyant. Pas envie de me faire gronder moi ! Je me mets à l'aise et m'allonge alors que je l'écoute. Jules tout nu ! J'en rougis et imagine bien la scène ! Ambre ne me l'a jamais raconté celle là. Soit elle ne le sait pas soit elle n'a pas envie d'afficher son frère. Mooooh, trop mignon ! « T'avais fais de la magie et puis... pouf ! Tes vêtements ont disparu » Je ris à mon idiotie et m'arrête rapidement parce que j'ai la sale impression que mon cerveau se balade dans ma boite crânienne dès que je bouge d'un milimètre. Il y a des effets positifs à l'alcool et d'autres beaucoup moins... Beaucoup, beaucoup moins. Ça tourne, ça me donne la gerbe. Génial. Debout c'était moins catastrophique. « C'est pas grave, de toute façon faut être allongé pour dormir, c'est comme ça que ça marche et aaaah » Je le regarde et cligne des yeux plusieurs fois. Je comprends pas trop ce qu'il vient de se passer. Il est tombé du lit ou alors il n'a aucune notion de l'espace ? « Je l'aime pas ce lit » Je souris légèrement. On a tous les mêmes lits je crois et moi je l'aime bien mon lit. C'est mon Georges à moi, un truc bien confortable qui te tient au chaud bien qu'il fasse pas froid ici. « Pauvre petit chatoooon. Allez viens je me pousse t'auras plus de place » Je me redresse avec du mal – beaucoup de mal – et me colle un peu plus au lit. Je lui tends la main pour l'aider à le relever bien qu'il pourrait le faire tout seul. Je veux juste pas qu'il tombe une nouvelle fois parce que s'il se fait mal je vais pas pouvoir l'aider, je ne susi pas en pleine possession de mes moyens. « Tu t'es pas fait bobo ça vaaa ? Si tu veux, je te fais un bisou magique ! » Lançais-je riant presque. Ça pourrait le faire ! Enfin, s'il s'est fait mal au coude ou au dos ! Je fais pas de bisou sur les fesses moi ! « J'ai trop chaud putaiiiiiiiin ! » L'alcool ça réchauffe aussi et je n'ai rien à enlever, à moins de me retrouver en sous vêtements. Alors que je me replace bien sur le dos, je secoue légèrement mon top pour me faire de l'air. Jules est juste à côté de moi, allongée à mes côtés et la main qui se trouve le long de mon corps le frôle presque. « Je peux dormir là ? Limite, je dors sur le sol je m'en fous mais je peux pas rentrer comme ça » Je ne suis pas présidente de ma confrérie mais je suis quand même l'ainée de la famille fondatrice et ça la foutrait grave mal si on me voyait comme ça... J'imagine déjà la réputation. Olala !
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MessageSujet: Re: crazy in love (with georgia)   crazy in love (with georgia) EmptyLun 13 Oct - 20:32

GEORGIA + JULES
CRAZY IN LOVE Non, je n'en étais définitivement pas à ma première cuite et je n'étais pas embarrassé par mes frasques, lorsque j'avais trop but. Je n'avais pas peur de rentrer à la Valmont, saoul, hurlant, euphorique, car j'en avais connu d'autres. La super anecdote que je venais de conter sur moi, les fesses à l'air sur le pallier et ma mère, sous le choc de ce choix vestimentaire intéressant, n'en était qu'une parmi tant d'autres. Certaines anecdotes ne se racontaient pas et celle que je venais de glisser en faisait partie, mais je ne pouvais pas dire que j'avais honte non plus. J'assumais mes folies, je n'avais ni honte ni peur d'admettre que je ne répondais plus de moi lorsque j'avais un coup dans le nez.  J'étais trop saoul pour avoir constaté que Georgia avait rougit en m'entendant conter mon anecdote. Je n'étais pas apte à décoder les signes et pas davantage capable de contrôler ceux que je pouvais bien adresser dans cet état. « T'avais fais de la magie et puis... pouf ! Tes vêtements ont disparu » Georgia se mit à rire, se trouvant visiblement particulièrement drôle. Par chance, j'étais particulièrement bon publique dans cet état et je me mis donc à glousser, sans être sûr d'avoir compris la vanne. Ce n'était pas important, rien de ce qui était en train de se passer n'était important dans la mesure où ni l'un ni l'autres n'allions nous rappeler de cette conversation dans quelques heures. Nous n'avions pas les idées claires, nous étions trop touchés pour ça. J'alla tenter de m'asseoir à côté de Georgia, mais malheureusement, je me ratais dans ma tentative, me retrouvant au sol, ronchonnant. Je ne m'étais pas fait mal, mis bon, ce n'était pas franchement agréable non plus. Je laissais éclater ma haine à l'égard de mon lit sans réfléchir. (Je n'étais pas capable de réfléchir, de toute façon) « Pauvre petit chatoooon. Allez viens je me pousse t'auras plus de place » « bah oui merci, encore heureux, c'est quand même MON lit et puis MA chambre » que je lui jappe, comme un gamin incapable de partager, même si mes gloussements trahissent que je plaisante. Elle peut rester sur mon lit autant qu'elle veut. Je m'assois tant bien que mal sur le plancher. C'est largement dans mes cordes, mais je me sens tout bizarre et j'ai l'impression que le moindre mouvement exige de moi des efforts monstrueux. Mon corps me parait à la fois lourd, comme vissé au sol, trop lourd pour que je puisse me redresser sans retomber à la renverse et aussi léger, paradoxalement. J'ai l'impression d'être fait de coton et de plomb et ça me donne le tournis, alors je ne suis pas mécontent de recevoir de l'aide de la part de Georgia. J'attrape la main qu'elle me tant et m'y cramponne en me hissant tant bien que mal sur mon matelas. « Merci » marmonnais-je d'une voix respirant le soulagement lorsque je sens le matelas sous moi. Ce sentiment est aussi grisant que celui d'avoir accomplit un acte incroyable. Je suis foutrement fier de moi, même si je viens juste de me hisser sur mon lit. « Tu t'es pas fait bobo ça vaaa ? Si tu veux, je te fais un bisou magique ! » Je dois être un vrai clown ce soir, car elle n'arrête pas de rire. Je pourrais me vexer, si je n'aimais pas à ce point entendre son rire. Elle a un super joli rire, le genre qui vous fait rire aussi, communicatif à souhait. Je ne ris pas, mais je souris, ma tête reposée contre mes couvertures. « Mais nan, ce soir je suis indestructible » que je lui rétorque avec un sérieux hilarant. Oui, j'y crois, même si j'ai eut mal. Pas à en hurler, soit, mais ça a quand même été un petit choc. N'empêche que je me sens toujours super-héro. Je suis capable de tout faire, même si la vue de Georgia, ainsi près de moi, sur mon lit, me laisse dans une sorte de béatitude. Peut-être car je me suis déjà joué ce scénario plusieurs fois dans ma tête; Pas celui de nous deux, bourrés, mais celui de nous deux, sur un lit. Ca avait toujours semblé assez farfelu, comme idée et je m'étais convaincu que ça devait rester au stade de l'idée. Peut-être qu'elle me voyait comme un bébé et puis je devais pas lui plaire, même si j'aurais put interpréter le contraire si je n'étais pas à ce point en vrac. Je ne l'avais pas vu rougir alors qu'elle m'imaginait nu et elle ne m'avait pas vu en faire autant lorsqu'elle m'avait fait un bisous de remerciement sur le seuil de la Valmont. Alors nous n'avions pas les cartes entre nos mains pour voir la vérité en face. Non. Mais le truc, c'est que ce soir-là, moi j'étais incroyable. Je n'avais pas besoin d'avoir des cartes entre les mains, je n'avais pas besoin de comprendre, ni de réfléchir car de toute évidence ça me réussissait pas forcément de trop penser, pas lorsqu'on en venait à mes pulsions. Elle m'avait toujours plut, même à l'époque ou j'avais débarqué en ville, âgé de quinze ans. Oui, elle me plaisait beaucoup et je ne m'étais jamais autorisé à le penser, car ce n'était pas raisonnable. Il y avait tellement de raisons qui faisaient que je devais repousser cette idée dans un coin de ma tête et la garder pour moi, j'aurais put les énumérer, mais pas ce soir-là. « J'ai trop chaud putaiiiiiiiin ! » Moi aussi j'ai chaud et d'autant plus lorsque sa peau vient frôler la mienne. Mon corps s'embrase, j'ai la fièvre et plus qu'un seul truc en tête. Un truc qui ne semble pas si incroyablement stupide en cet instant, un truc que j'ai super envie de faire. « Je peux dormir là ? Limite, je dors sur le sol je m'en fous mais je peux pas rentrer comme ça » j'écoute à peine ce qu'elle me raconte, mais j'acquiesce. Je ne vais définitivement pas la chasser de ma chambre, car à l'inverse j'ai vraiment envie qu'elle reste. Il y a cette petite voix réprobatrice qui ressemble un peu sur certains points à celle de mes parents, une sorte de petite voix de la raison, qui me dit pourtant que je file pas droit, là et je m'en fiche, je ne l'écoute pas. Je l'ignore même, en même temps il y a toujours la musique qui résonne dans ma tête et qui m'empêche d'écouter toutes les voix dans ma tête. Fichue musique. Elle m'empêche de me raisonner, d'essayer d'émettre un raisonnement. Elle m'empêche de me souvenir que ce n'est pas une bonne idée, car Georgia n'est vraiment pas une fille pour moi, car elle est plus âgée, différente de moi et puis c'est la super copine de Ambre. Je ne me souviens pas de tout ça, je ne pense pas à ma soeur, je ne pense pas aux conséquences, non. Je ne vois que Georgia, allongée juste à côté de moi, avec sa main qui me frôle parfois. Je ne vois qu'elle, elle emplit mon champ de vision, mes pensées et je ne pense qu'à elle lorsque je me penche et que je presse mes lèvres contre les siennes. Je dois avoir une haleine qui pourrait décoller du papier peint, mais je l'embrasse, pas un énorme bisous, mais un beau bisous quand même. Le genre de baiser qui trahit l'impatience, l'attente, la joie d'enfin réaliser une sorte de rêve. Lorsque, au bout de quelques instants, je décolle mes lèvres de celles de Georgia, j'ai le souffle court et le silence s'est fait dans ma tête. Je me sens encore plus bizarre maintenant et je ne pensais pas que c'était possible. « Euuh, t'avais un espèce de truc sur les lèvres » rétorquais-je bêtement, d'une voix bouleversée par l'émotion.
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