Il y a des choses, des personnes qu’on oublie facilement, qui sont juste de passages, ce sont ceux avec qui tu passes une bonne soirée, mais après quelques jours tu les as déjà supprimés de ton répertoire. Et puis t’en a d’autres qui sont là, et qui restent, même sans que tu le veuilles, il reste là comme une image impossible à enlever, comme ces tâches de graisse sauf que là, il y a pas de dash pro active. Sabian était une pure belle tâche de vin sur un chemisier en soie. Depuis toujours, Lia avait un peu, juste un peu été sublimé par ce bel apollon. Non mais il faut dire après tout qu’il est le capitaine de l’équipe de hockey alors comment tu veux ne pas complètement craquer pour lui. Enfin, Sabian avait toujours été ce gars inaccessible, et c’était même devenu un jeu pour Lia. Jamais dans sa tête, elle n’aurait imaginé sortir avec lui, mais elle pouvait empêcher de le trouver craquant à en mourir. Enfin ça il valait mieux qu’elle le garde pour elle, surtout que là, elle allait retrouver sa sœur. Genre une de ses meilleures amies. Et autant dire que « et Everly, en fait, je trouve ton frère trop beau à en mourir » c’était pas la meilleur des solutions pour garder une amitié aussi chère. Donc voilà comment c’était retrouvé Lia dans cette situation. Et le jour, où Everly lui demanda de jeter un œil sur lui, et d’emménager avec le beau Sabian, elle pouvait pas non plus lui répondre : « Non Evy, j’ai peur de mater ton frère pendant qu’il dort comme une psychopathe ». Elle avait donc accepté. Elle redoutait ce déménagement et en même temps, elle était excitée. Vivre avec Sabian, cela devait être quelque chose. Au fond peut-être qu’un jour, elle arrivera à être normale avec lui, après tout, c’était son ami lui aussi. Elle était en train de réfléchir aux abdos de ce dernier sortant de la douche, quand elle vit Everly se dirigeait vers elle. SHOPPING PARTY, la meilleure chose qui puisse exciter au monde pour Lia. Lia enlaça son amie comme si cela faisait des mois qu’elles ne s’étaient pas vues « Oh je suis contente de te voir … et de faire du shoping » tout grand sourire. EVERLY + SHOPPING = BONHEUR TOTAL. 

SHOPPING AND BOYS TALK ☆ Un après-midi shopping, je pensais à juste titre que c'était exactement ce qu'il me fallait. Je savais très bien que travailler trop n'était pas toujours bénéfique, alors je faisais attention désormais. J'avais déjà perdu une année, même si c'était pour les raisons contraire alors je ne souhaitais pas renouveler l'expérience. Ceci ne m'avait pas spécialement plu pour tout vous dire. Je m'étais donc octroyée cette demie-journée de repos, et je ne comptais pas en faire n'importe quoi. J'avais sollicité mon amie Lia afin de ne pas m'ennuyer une seule seconde. Je passais toujours de supers moments avec elle et elle était l'une de mes amies les plus proches. Une de celles qui ne vous quittent jamais et qui répondent toujours présentes quand vous avez besoin d'elles. Une amie bien trop précieuse pour la zapper en somme. […] Je rejoignais donc la jolie blonde sur notre lieu de rendez-vous. J'avais déjà un grand sourire sur le visage en l’apercevant, et il ne me quitta pas même quand je la serra dans mes bras. J'étais tout simplement heureuse d'être là, et surtout en sa compagnie. Il semblait que ce soit la même chose pour elle vu ce qu'elle me dit. « Moi aussi » répondis-je, toute excitée. « J'ai l'impression de ne pas t'avoir vu depuis quinze ans, alors je compte bien rattraper tout ça » la prévins-je. Pourtant, on ne passait jamais plus de deux semaines sans se voir, et pas plus d'une sans au moins s'appeler. Et on se manquait encore et on avait encore des milliers de choses à se dire. On était vraiment trop folles, c'était peut-être bien pour ça qu'on s'entendait elle et moi. « En plus, tu peux t'acheter tout ce que tu veux aujourd'hui, c'est moi qui offre » rajoutais-je aussitôt. J'avais décidé de cela avant de partir de chez moi. Je voulais faire plaisir à la Lia adorée, et ça me semblait être un assez bon compromis. « Ne me remercie pas, on va passer le meilleur aprem' de shopping qu'on n'a jamais vécu » terminais-je, excitée comme une puce. D'ailleurs, j'entraînais déjà la demoiselle vers la première boutique que j'avais aperçue.