C'est la toute première fois qu'une femme m'attire autant depuis la mort de Lindley. Ça me fait peur. Vraiment. Je ne veux pas replonger dans le sentiment amoureux en sachant pertinemment que je n'ai jamais de chance avec ce dernier. Et puis, Aria est jeune, beaucoup trop jeune, et elle a des problèmes. Je ne peux pas me permettre de la blesser, ce serait aussi douloureux pour elle que pour moi. Avant de penser à quoi que ce soit qui pourrait me faire défaut, je fois découvrir ses démons. Les démons de sa famille. Ce Brisgestone ne m'inspire pas du tout confiance et après l'avoir vu bourré en plein après-midi, je ne peux pas me résigner à abandonner cette enquête. J'ai vraiment envie d'aider ces deux filles, car quoi qu'elles me disent, je sais qu'il y a quelque chose. Pour l'heure, je me laisse totalement aller avec Aria, et honnêtement, ça fait du bien. Je ne sais d'ailleurs pas comment j'ai fait pour me passer d'une femme aussi longtemps. Sentir ses lèvres contre les miennes, ses mains sur mon visage, ça n'a pas de prix, et je crois que j'en avais vraiment besoin au final. Je m'étais mis dans la tête que ce n'était pas nécessaire, mais tout être humain est contraint à avoir des relations autres qu'amicales avec autrui. Je profite de cet échange intense, passionné, la serrant davantage contre moi, comme si c'était une obligation. Je lâche ensuite ses lèvres, esquissant un petit sourire en coin, sans pour autant décoller mes mains de ses hanches. « J'espère que ça t'a plu. » dis-je d'une voix plutôt séduisante, alors que finalement, l'idée de ne pas coucher avec elle dans la soirée me revient en tête. Je devrais peut-être y réfléchir à deux fois.

Tes pensées se bousculaient, se mélangées. T'avais l'impression d'être complètement perdue dans tout ça. Tu détestais les hommes pas vrai ? A tel point que tu n'avais jamais vraiment eu de petit ami. A tel point que tu passais jamais à l'acte avec eux. Alors pourquoi est ce que t'aimais autant sentir ses lèvres contre les tiennes. C'était pas normal. C'était le genre d'attention qui d'habitude te répugnais. Alors pourquoi ? T'étais perdue, incroyablement paumée. Peut être que c'était l'alcool. Peut être que l'alcool t'abrutissais, te faisais perdre la raison. Mais c'était mieux comme ça non ? Si tu voulais parvenir à tes fins, mieux valait qu'il ne voit pas rien qu'une pointe de dégout chez toi. Ouais. Alors tu masquais tes indécisions par des baisers encore plus intense soulignant l'envie que tu ressentais à ce moment précis. Et le baiser prenait fin. Mais contrairement à la première fois, tu restais contre lui. Du moins, il te tenais contre lui. Et tu cherchais pas à t'échapper. T'étais bien là comme ça. « J'ai rien à redire alors je suppose que oui. » Tu souriais à nouveau inspirant profondément. Les premières étapes s'étaient plutôt bien passé, manquait plus qu'à le convaincre d'aller plus loin mais t'avais l'impression que ça ne serait pas vraiment compliquée. Ouais, t'allais pas devoir te battre pour passer la nuit avec lui. Une seule nuit et t'avais gagnée. Ca ne devait pas être compliqué si ? Tu pouvais survivre à ça. Assez facilement même. Du moins, t'en étais persuadée. « Tu peux quand même avouer que les choses sont plus intéressantes comme ça. »
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« Hmm tant mieux. » répondis-je quand cette dernière m'avoue que tout va bien. En même temps, je ne vois comment ça pourrait mal aller. Embrasser quelqu'un qui nous plait - je suppose que je lui plais tout de même - c'est toujours agréable. Après l'interrogatoire que nous avions effectué avec sa sœur, je ne pensais pas du tout qu'Aria désirait aller plus loin. Soit elle en avait vraiment envie, soit elle me manipule de A à Z et ça me ferait rire moyen. Heureusement, je n'attend rien de plus qu'un simple baiser, sinon je l'aurais tout même mal pris. Je n'aime pas trop que l'on joue avec moi mais bon, je ne vais pas en faire tout un plat si c'est le cas. Aria ne se détache pas de notre étreinte, ce qui me fait sourire étrangement. Pourquoi j'ai l'impression que l'atmosphère entre nous est devenue bizarre ? J'esquisse un petit sourire à sa remarque, haussant les épaules avant de répondre. « Ouais c'était pas mal. » Je ne vais pas non plus lui dire que je suis tombé complètement accro, ce ne serait pas vrai de toute manière. Au bout de quelques secondes, je me décide enfin à la lâcher, sinon je vais avoir envie de ses lèvres à nouveau. Je préfère prendre un whisky pour me faire passer l'envie de lui sauter dessus, c'est plus sage quand même. Il faut vraiment que je pense à arrêter ce jeu, ça pourrait devenir vraiment dangereux. « Faudrait que je pense à rentrer. » Sinon je risque de vraiment craquer.

Beaucoup plus même. Au final, le rôle de l'aguicheuse t'allais à merveille. Vraiment. Tu trouvais même que t'étais plutôt douée dans cette matière. Pas mal ? Il venait de dire pas mal ? T'étais pas satisfaite là. Non pas que tu t'attendais à ce qu'il dise que tu étais divine mais tout de même. Il aurait pu au moins faire un petit effort en fait. Histoire de te montrer que ce petit moment avait été cool même si tu te doutais que c'était le cas. Sinon, il ne t'aurais pas embrasser de la sorte. Il ne t'aurais pas gardée près de lui comme ça. Ahem. Sauf que maintenant, c'était comme s'il te repoussais. Comme s'il voulait laisser partir le petit rapprochement qu'il y avait eu. « Seulement si tu m'invites à venir. » Tu pouvais pas être plus claire. Et t'étais curieuse de savoir si oui ou non il allait t'envoyer bouler. Si oui ou non, il allait te laisser venir chez lui ou peu importait l'endroit pour franchir le pas. Quelque part, ça te stressais. Est ce que tu étais vraiment prête à faire ça ? Est ce que t'étais vraiment prête à coucher avec lui juste dans l'espoir de pouvoir t'en servir par la suite ? Tu ne verrais que sur le moment venu mais t'avais plutôt l'impression d'être bien décidée. Alors que le barman posait un nouveau verre devant lui, tu l'attrapais avant qu'il puisse ne le prendre en buvant une gorgée. Ouais, t'étais comme ça. Sans gêne. Du moins, c'est ce que tu montrais. « Alors, on y va ? » Nouveau sourire de ta part.
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Moi qui voulait fixer des barrières, je crois que mon plan a échoué. Aria me demande de l'inviter chez moi, et honnêtement, je ne sais pas trop quoi dire. De un, il y a ma fille qui doit dormir. De deux, je ne suis pas certain que ce soit une excellente idée. J'ai l'impression que quelque chose ne va pas, et qu'elle agi par simple manipulation. Si j'avais été le genre de mec qui n'en a rien à faire, je n'aurais pas hésité davantage, seulement je me vois mal coucher avec elle. Je ne répond rien, préférant réfléchir dans ma tête quelques instants de plus. Je me recommande alors un whisky mais je n'ai même pas le temps de remercier le barmaid qu'elle me l'a déjà volé. Je arque un sourcil en souriant, elle finira toujours pas me surprendre finalement. Je baisse les yeux quand elle est prête à partir de là pour que l'on se rende chez moi. Je dis quoi moi ? Sérieux ? Pourquoi ça tombe sur moi en fait ? Je n'aurais pas dû les interroger elle et sa soeur, et je ne serais pas indécis avec une jeune femme de vingt-deux ans. « Ma fille doit dormir, j'veux pas qu'on la réveille en arrivant. » Ou en faisant autre chose. God, pourquoi je pense à ça ? Calme toi Klaus. Je me lève du tabouret, prêt à partir et à la laisser sur le carreau, mais je me retourne au dernier moment. « Si tu veux venir, c'est maintenant. » Je regrette déjà d'avoir prononcé ces mots, mais tant pis, faut bien que je profite de la vie parfois. Ça faisait un moment que je n'ai pas profité alors pourquoi pas.

Sa.. Fille ? Ok. Ok. Fallait que t'accuses le coup parce que pour la peine, tu t'attendais pas du tout à ça. Il était papa ? God. La surprise devait certainement se lire sur son visage mais après quelques secondes, tu te reprenais. Au pire, c'était pas un souci. Sauf s'il était marié. Merde. Et si sa femme cherchait à te buter après ? Non. Tu regardais rapidement ses mains et.. Aucune trace d'alliance. Très bien. Fallait que t'arrêtes de stresser là. C'était pas bon pour tes nerfs. T'inspirais profondément une nouvelle fois cherchant à garder la face. Et il se levait d'un coup commençant à s'éloigner du bar. C'était un vent ça ? Même un vent magistral en fait. Il se barrait et t'avais perdue. Impossible. T'allais pas le laisser se tirer comme ça. « Si tu veux venir, c'est maintenant. » La confusion laissait place à un soulagement soudain. Non, t'avais réellement gagnée. Et si t'allais chez lui, c'était certainement pas pour jouer à la marelle en fait. Parfait. Tu bossais un billet sur le comptoir payant ainsi ta consommation avant de le suivre un sourire victorieux sur le visage. « T'es loin d'ici ? » Au pire, tu t'en fichais. C'était juste histoire de quelques heures et ce serait finit. T'entendrais plus parler de lui et il te laisserait tranquille. Toi et Liberty. Parce que t'aurais un si gros moyen de pression qu'il n'aurait d'autre choix que de laisser tomber sa pseudo enquête. « J'promets d'être silencieuse en tout cas, on réveillera personne. »
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Elle semble très surprise que je sois père. Pourtant, j'ai l'âge n'est-ce pas ? Vingt six ans, ce n'est pas si tôt que ça pour fonder une famille, surtout quand on semble avoir trouvé la femme de sa vie. Je me demande encore comment j'expliquerai à Mia la mort de sa mère.. ça me donne des frissons rien que d'y penser. Quand le moment sera venu, je suis certain que j'arriverais à lui dire ce qui s'est passé, mais ça m'effraie, et sachant qu'elle est morte d'une façon tellement horrible, je ne sais pas trop comment réagirait ma fille. Je pense que je devrais attendre ses huit ans au moins, qu'elle puisse comprendre un minimum les choses.. Mon dieu. Je met cette parenthèse de côté dans ma tête, me concentrant sur la jeune femme avec qui je passe finalement la soirée. A savoir comment ça va se terminer.. en réalité je ne veux même pas le savoir. Etre surpris, c'est quelque chose que j'apprécie, alors on verra bien. Je constate que ma tentative de fuite à fait son effet, car elle se décompose quand je commence à partir. Elle veut vraiment venir alors ? Très bien. Je lâche un petit rire, à la fois amusé et nerveux, à l'entente de ses paroles. « Je rentre et je vais me coucher hein. » dis-je sur le ton de l'humour, sachant pertinemment que si Aria vient passer la nuit chez moi, on ne jouera pas aux dominos. C'est plutôt sympa les dominos pourtant. « Et non j'suis pas loin, cinq minutes à pied. » L'avantage d'habiter en ville, on est prêt de tout. Pour mon boulot, j'ai pas trop le choix en fait. Aria et moi nous mettons donc en marche en direction de ma maison, et je commence involontairement à être stressé. Pourquoi je suis entrain de me laisser prendre dans ses filets déjà ?

Ok, c'était peut être pas le genre de plaisanterie à faire. Puis c'était un brin pervers même. Sauf que de toute manière, tune faisais qu'insinuer ce qui allait vraiment se passer. Il ne t'invitait pas pour jouer à un jeu de société ou pour discuter de la pluie et du beau temps. T'étais même sûre qu'une fois sa porte passée, vous ne vous embarasseriez pas à papoter. Puis c'était pas comme si vous aviez des tonnes de chose à vous dire. De toute façon, tu voulais juste que ça soit fini au plus vite histoire de pouvoir passer à autre chose. Et surtout, tu voulais garder ça pour toi. Si Liberty, Zariel ou même encore Noah venait à apprendre ça, tu risquais de passer un sale moment. Ils allaient te répéter que c'était du n'importe quoi, que rien ne t'obligeais à faire ça, du moins, c'est ce que Lily dirait. Tes deux meilleures amis ne pourrait que porter un jugement négatif puisque tu ne pourrais pas leur expliquer le pourquoi du comment. Ouais, fallait vraiment que tu gardes ça secret. Tu secouais la tête à sa réponse avant de sourire. « Ouais, ça m'étonnerais que ça se passe comme ça. » Mais t'avais saisi la plaisanterie. Et même s'il cherchait à faire comme si tout était normal, tu savais aussi qu'au fond de lui, il attendait ce moment. Sans aucune prétention bien sûr. Mais c'était compliqué de dire non quand une jolie fille vous faisez du rentre dedans aussi prononcé. « Ok. » Tu savais pas quoi dire d'autre te contentant de le suivre et espérant ne croiser personne de ta connaissance sur la route. Même si le trajet était court, tout pouvait arriver en cinq minute. Et il finissait par s'arrêter, signe que vous étiez arrivés et que les choses sérieuses allaient commencer.
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Aria pense clairement que je ne vais pas dormir en rentrant. Si ça se trouve, ça sera le cas et elle sera bien déçue haha. En temps normal, je me serais endormi vu l'heure qu'il est, mais avec une belle femme entreprenante chez moi.. c'est autre chose. Une fois sortis du bar, nous marchons à peine cinq minutes avant d'arriver devant ma maison. Notre maison à Lindley et moi. J'aurais surement dû déménager, mais je n'ai pas pu m'y résoudre. Je veux que Mia grandisse dans l'endroit où sa mère désirait passer le reste de sa vie, c'est légitime n'est-ce pas ? Je m'approche donc de la porte, glissant la clé dans la serrure afin d'ouvrir. Je me tourne vers Aria en souriant. « Après toi. » dis-je d'une voix douce, rentrant chez moi après cette dernière. Ce n'est pas immense, même si pour deux, ça suffit amplement. On avait prévu grand à l'époque, au cas où nous aurions d'autres enfants.. mais ça ne sera clairement pas le cas. Bref, je pose ma veste sur le portemanteau et je vais dans le salon pour prévenir la nourrice que je suis rentré. Je lui donne congé et elle parait extrêmement surprise de voir une femme chez moi. D'un côté, ça fait presque un an que je n'ai ramené personne ici appart mes collègues. D'un regard dur, je l'incite à partir rapidement et invite Aria dans le salon. « Ton père va pas s'inquiéter ? » demandais-je alors, me rappelant qu'elle vit toujours chez lui. A moins qu'elle vive à l'université, je n'en sais trop rien en vérité.

T'attendais gentiment qu'il ouvre la porte et acquiesait d'un signe de tête avant de passer devant. C'était une bien jolie maison pour un père célibataire. Pour le coup, tu commençais à te poser des questions. Sauf que si tu les formulais à haute voix, il y avait de forte chance pour que ça foutte en l'air le reste de la soirée et ce n'était absolument pas ton objectif. Non. Tu préférais éviter ce dénouement. Une jeune femme arriva et tu déduisais très vite qu'elle devait être la nourrice ou quelque chose comme ça. En tout cas, t'aimais pas du tout le regard qu'elle te lançais et tu faisais mine de t'intéresser à la décoration pour ne pas sortir un de tes sarcasmes dont toi seule avait le secret. « Non, j'devais rester à la Valmont ce soir. » Mensonge. T'avais juste fais le mur, comme bien souvent mais c'était le genre de détail qu'il n'avait pas besoin de savoir. Puis tant que tu pouvais échapper à ton père, tu le faisais même si ce détail faisait aussi partit des choses que tu allais garder pour toi. « Faire la conversation c'est pas vraiment utile. On a pas vraiment des tonnes de choses à se raconter. » Tu lui faisais de nouveau face attendant quelques secondes une quelconque réaction avant de finalement faire le premier pas minimisant l'espace entre vous. Y avait pas besoin de passer par quatre chemin dans ce genre de situation, c'était totalement inutile même. « Et j'suis sûre que t'as absolument pas envie de dormir. »
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J'étais persuadé que les jumelles Bridgestone vivaient chez leur père, genre toute la semaine, mais j'ai dû me tromper. Ou alors, elle m'induit en erreur en me mentant. Encore une fois. Je garde un air soucieux mais je me contente de hausser les épaules quand elle me dit qu'elle est censée être à la Valmont ce soir. Très bien. Je ne vais pas la questionner non plus, car cette soirée ne rentre pas du tout dans le cadre de mon travail.. Heureusement que c'est une enquête officieuse et que je n'ai pas mis cette affaire au grand jour, sinon je crois que j'aurais vraiment eu des problèmes. Là au moins, je n'ai pas trop de souci à me faire. Aria va donc droit au but quand nous sommes enfin l'un en face de l'autre. Elle n'a pas froid aux yeux, c'est une qualité que j'apprécie beaucoup chez une femme, bon point. Je roule néanmoins des yeux, reportant rapidement mon regard dans le sien. « Ah oui ? J'te croyais bavarde pourtant. » Ou pas d'ailleurs. Il fallait bien que je trouve un truc à dire avant de me laisser tomber dans son petit jeu dans lequel je suis déjà bien engagé. Elle s'approche de moi à une proximité déconcertante, j'ai tellement envie de l'attraper et de l'emmener dans mon lit, mais je me retiens. Je met mes mains dans mon dos, ne la lâchant pas du regard. Un regard envieux. « Et j'ai envie de faire quoi ? » Ouais, j'aime bien répondre par des questions, au moins je ne prend pas de risque. C'est pas une femme comme les autres Aria, elle a trop de secrets, et j'ai encore et toujours la peur de la blesser.

Parfois, les gens prenaient ta façon de parler pour de la provocation. C'était pas le cas. T'aimais juste pas tourner autour du pot pendant des heures et des heures. Quand tu voulais quelques choses, tu le disais. Quand tu désirais quelque chose, tu faisais tout pour l'avoir. Il n'échappait pas à la règle. Et puis c'était bien mieux comme ça que de se lancer dans de interminable discussion sans aucun but. « Comme si j'avais déjà passée du temps à te raconter quelque chose. » Tu secouais la tête gardant le même petit sourire joueur niché sur le coin de tes lèvres. Ah oui ? Il voulait la jouer comme ça ? Faire l'innoncent c'était pas ce qui allait t'empêcher de faire quoi que ce soit. Son comportement t'aurais certainement agacée en temps normal mais pour le coup, tu trouvais ça plutôt amusant. Un pas de plus en sa direction et tu venais chercher ses mains qu'il avait gentiment placée derrière son dos pour les placer sur le creux de tes reins. S'il avait besoin que tu lances le tout, ça ne te posais pas de problème. Te collant contre lui, tu souriais à nouveau avant de venir chercher ses lèvres une nouvelle fois. Un baiser plus torride, plus passionnée que les premiers. Y avait rien de timide ou d'hésitant dans ta manière de faire. « Envie de faire ça. » Tu chuchotais de manière presque inaudible avant de l'embrasser encore. Il pouvait plus te repousser maintenant.
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« Pas faux. » C'est vrai qu'à l'interrogatoire, Aria était loin de me raconter quoi que ce soit. Si elle était aussi bavarde que je le crois, elle m'aurait tout déballé de but en blanc, sans aucune difficulté. Malheureusement, ce n'est pas aussi simple et ce serait bien moins intéressant finalement. La jeune femme prend alors les devants, ne me laissant pas le temps de bouger d'un poil. Elle s'approche de moi, toujours plus près, et attrape mes mains que j'avais dans mon dos. Mon rythme cardiaque s'accélère légèrement, alors qu'elle vient poser mes mains sur ses hanches. Je ne vais pas les enlever du coup, ce serait trop bête. Je ne la lâche pas du regard et je peux la sentir s'avancer davantage vers mon visage. Je ferme les yeux au contact de ses lèvres sur les miennes, et j'apprécie cet échange comme si c'était le dernier. C'est certainement le dernier d'ailleurs, alors autant en profiter. Mes mains remontent doucement dans son dos pour se nicher au creux de sa nuque, tandis que je lui rend un baiser sulfureux, empli de désir. Elle se détache brièvement de notre étreinte pour prononcer quelques mots qui me font sourire. « Je vois. » chuchotais-je d'une petite voix, attrapant à nouveau ses lèvres qu'elle m'offre sans contrepartie. Cette fois, je ne veux pas qu'Aria prenne les devants sur quoi que ce soit, et je redescend mes mains jusqu'à ses fesses afin de la serrer contre moi davantage, sans pour autant rompre le baiser. Je passe délicatement mes mains sous ses fesses pour la porter plus facilement et commencer à marcher en direction de ma chambre. Si c'est vraiment ce qu'elle veut, je ne vais pas la repousser plus que ça, c'est loin d'être une contrainte.

C'était perturbant. Perturbant de le désirer comme ça. De ne pas te sentir dégoutée pour la première fois de ta vie. Parce qu'à chaque fois que tu touchais ses lèvres, t'avais juste envie de continuer encore et encore et ça, c'était vraiment flippant. Flippant parce que tu te sentais extrêmement faible pour le coup. Mais par dessus tout, t'en avais envie. T'emprisonnais ses lèvres comme si c'était la meilleure chose au monde te retrouvant presque à bout de souffle. Tu sentais ses mains descendre le long de ton corps avant de te soulever te faisant quitter le sol. C'est là que ça devenait intéressant, accrochée à lui, tes lèvres contre les siennes, tu le laissais t'emmener à ce qui devait sûrement être sa chambre. En même temps, ça semblait plutôt logique. Putain mais t'allais te faire le type qui était en train d'enquêter sur ta famille. C'était quand même hyper weird comme situation. Mais tu l'avais bien cherchée et maintenant que tu te retrouvais devant le fait accompli, tu te surprenais à réellement le pouvoir. Comme si finalement ce n'était plus vraiment un jeu mais du simple plaisir. Quoi qu'au final, ça changeait peut être pas grand chose au but de cet acte. Tu savais que vous étiez arrivés à destination quand tu sentais le contact du matelas et qu'il lâchait finalement. Toi, tu lâchais ses lèvres quelques instants plongeant ton regard dans le sien sans rien dire. Est ce que c'était une bonne idée ? C'était peut être trop tard pour reculer de toute façon. Doucement, tu passais tes mains sous son tee shirt faisant courir lentement tes doigts sur son torse avant de lui retirer ce premier. Ce serait mentir de dire qu'il n'était pas attirant. Vraiment. Il avait tout les atouts pour faire succomber n'importe quelle personne.
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J'ai essayé de résister, j'ai tellement essayer. Mais son tempérament de feu m'a fait perdre tout mon sang froid et je n'ai pas pu me résoudre à rentrer sans elle. Des dizaines de femmes de mon âge m'ont déjà fait des avances, que j'ai toujours repoussées pour la simple raison que je n'en avais pas envie. Que je n'avais pas envie d'elles et que seule Lindley comptait. Là c'est différent, et c'est ce qui m'envahit d'une envie non dissimulée. Je sais pertinemment que ce n'est pas bien et que je ne devrais pas coucher avec, mais je suis lancé maintenant, et s'arrêter en si bon chemin n'est pas dans mes plans. Après qu'elle m'ait embrassé, je la porte jusqu'à ma chambre pour la déposer délicatement sur mon lit. Ce lit dans lequel je dormais avec ma femme.. Mon dieu. Maintenant il est trop tard et ses mains qui caressent mon corps me font frissonner de partout, sans oublier ses lèvres toujours accrochées aux miennes, dont je profite un maximum. Je ne sais pas réellement ce qu'elle veut, c'est sûrement ça qui m'attire chez elle. Aucune question à me poser. Soudainement, elle se détache brièvement de notre étreinte et je la fixe. Elle me fixe aussi. Alors que j'allais lui demander si elle était certaine de vouloir faire cela, Aria passe ses mains sous mon t-shirt pour l'enlever. Je crois que j'ai sa réponse. Je lève les bras pour qu'elle puisse le retirer aisément et pars à la recherche de ses lèvres une nouvelle fois, allongé sur elle, partant caresser ses hanches. Je dépose quelques baisers dans son cou, sa poitrine avant de descendre pour lui enlever son haut également. Il fait sombre, mais je peux constater qu'elle a effectivement des bleus un peu partout sur le ventre. Je ne dis rien, trop absorbé par ce que nous sommes entrain de faire. J'y reviendrai peut être plus tard, à voir.

Un nouveau problème s'imposait. Les marques sur ton corps. Les hématomes éparpillés un peu partout. Ceux que tu caches par habitudes par tes fringues. Ceux qui sont facile à dissimuler. Jamais sur le visage ou très rarement. Là, il allait tout voir. Il allait se poser des nouvelles questions. Est ce que ton excuse toute prête allait encore marcher ? Aucune idée. Pourtant, dire que la gymnastique était la cause suffisait généralement à clôre le débat. Entre les pirouettes et les acrobaties, tu pouvais facilement dire que tes nouveaux enchaînements avaient provoqués le tout. Mh. T'anticiperais plus tard, c'était pas le moment de te retracter. Tu te laissais plutôt envahir par toutes les sensations que tu ressentais au contact de ses lèvres sur ta peau. Et bizarrement, le fait qu'il te retire à son tour ton tee shirt ne faisait rien réagir en toi. C'était pourtant la première fois que tu laissais quelqu'un aller aussi loin. Par habitude, tu t'arrêtais aux baisers. Une semi aguicheuse à vrai dire. Tu franchissais pas le pas. Jamais. Quand t'étais à la limite, des images faisaient leurs apparitions dans ton esprit suffisant à tout bloquer. Pas cette fois. Peut être n'étais-ce qu'une question de temps ? Non, fallait que tu sois forte. Que tu tiennes le coup. Tout irait bien. Tes doigts glissaient à nouveau le long de son corps jusqu'à arriver à son jean. Jean que tu déboutonnais sans attendre tout en continuant à le parsemer d'une multitude de baiser. Un secret. T'avais pas à t'en faire, il ne dirait jamais rien. Il ne pourrait pas et ça t'arrangeais comme ça. Manipulatrice hors pair ? Sûrement. Tu parvenais toujours à tes fins, il n'échappait pas à l'exception.
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D'où viennent ces bleus ? Très bonne question. Soit elle fait de la boxe, et dans ce cas là, elle se prend énormément de coups. Soit, comme je le pense depuis quelques semaines, elle se fait battre par son père. Ça ne m'étonnerait pas le moins du monde, et je compte bien remettre ça sur le tapis dès que possible, que ça lui plaise ou non. Ce n'est pas parce que je vais coucher avec elle très prochainement que je vais m'arrêter dans mes soupçons, ce serait mal me connaître. Pour l'heure, je ne me préoccupe de rien et même si j'ai encore plus peur de lui faire mal à présent, j'essaie d'y aller le plus doucement possible. Je parsème son corps de baisers, retirant son t-shirt par la même occasion alors qu'elle déboutonne mon jean. Elle veut vraiment qu'on le fasse alors ? Très bien, je ne vais pas la repousser davantage. J'esquisse un petit sourire, contemplant son corps de rêve que j'ai sous mes yeux. Elle est vraiment très belle, y'a pas à dire. Aria recommence à me donner des dizaines de baisers, tandis que j'approche à nouveau de son visage pour venir l'embrasser. Un baiser passionné pour lui montrer le désir que j'éprouve pour elle à cet instant. Sans rompre notre baiser, je descend mes mains le long de son corps pour lui retirer son pantalon. Habilement, je le lui retire pour qu'elle se retrouve presque nue. Je n'ai pas envie de dire quoi que ce soit, je ne saurais même pas quoi dire d'ailleurs, alors je me contente de lui faire plaisir à chaque seconde.

Et bien sûr, si tout se passait bien jusqu'à maintenant, il fallait que les choses dérapent. Sans trop savoir pourquoi, au moment où il descendait ton jean te laissant en sous vêtements, tu te crispais. Sans le vouloir, tu te raidissais comme si d'un coup, tu te rendais compte de que tu étais en train de faire. Capturant ses lèvres à nouveau, tu espérais que ce petit moment passe inaperçut pour qu'il ne pose pas de question. C'était pas normal. S'il apperçevait la trouille que t'étais en train de ressentir, il allait s'approcher de ce qui se passait chez toi. Il n'était pas bête, il était bien loin d'être bête. Et s'il pouvait avoir des suspicions sans rien avoir pu, ça n'allait rien arranger. C'était très mal jouée ça. T'aurais du te douter que tu n'étais peut être pas capable de passer à l'acte en fin de compte. T'aurais du te douter qu'inmanquablement, le visage de ton père allait apparaître dans ton esprit. Pourtant, t'essayer vraiment de le chasser, de faire comme si de rien était. Et à ton tour, tu faisais descendre son jean le laissant en caleçon. Il te plaisait, tu ne pouvais pas juste te contenter de ça ? T'avais vraiment besoin de te libérer. Arrêter de voir cet acte comme de la torture. Fallait juste que tu profite un peu puis, ton corps n'avait aucune valeur alors qu'est ce que ça pouvait changer ?
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Alors que nous sommes bien partis dans cet échange passionné, Aria se crispe soudainement. Je fronce un sourcil, me reculant un peu d'elle, appuyé sur mes mains qui entourant sa tête. Je ne peux pas m'empêcher d'avoir un certain blocage face à cela, car je me demande clairement pourquoi ça ne va pas. « T'es sûre que t'en as envie ? » On ne sait jamais, peut-être qu'elle est vierge et qu'elle veut avoir sa première fois avec un homme qu'elle aime. Je comprend totalement que ce soit le cas, mais par contre, je ne comprend pas pourquoi elle m'aurait aguiché de la sorte si au final elle ne veut rien. Ça a surement un rapport avec tous les bleus parsemés sur son corps. Franchement, je suis en pleine réflexion depuis quelques secondes, et je ne me rend pas compte qu'Aria est entrain de retirer mon jean. Finalement, elle a l'air plutôt sûre de ce qu'elle veut entreprendre pour la soirée, mais je ne veux pas la forcer, alors je préfère attendre qu'elle me confirme vraiment ses envies. Je m'en voudrais trop de la mettre devant le fait accompli alors que je ne sais pas ce qu'elle a dans la tête. Depuis le début, c'est elle qui me montre qu'elle veut aller plus loin, alors je ne vois pas pourquoi elle changerait d'avis d'un seul coup. Par peur certainement, ou par rapport à tous les démons qu'elle intériorise, ça ne m'étonnerait pas le moins du monde.

Ouais. En fait, la t'étais toi même en train de t'envoyer du réconfort pour te persuader que t'étais capable d'aller jusqu'au bout. C'était peut être stupide mais, au fond de toi, tu savais que si tu le faisais ça te libérerais de quelque chose. « T'es sûre que t'en as envie ? » Et merde. Il avait calculé que tu t'étais contractée. Qu'il y avait quelque chose qui t'avais soudainement bloquée. Et t'savais même pas quoi répondre à sa question. Est ce que tu en avais envie ? Oui. Est ce que tu étais capable de le faire ? C'était là que les choses se compliquaient. T'en savais rien. Absolument rien. Tu mentirais si tu disais qu'à ce moment présent tu n'avais pas peur. Mais tu ne voulais pas non plus reculer devant tout ça. C'était toi qui avait lancée le jeu. Toi qui avait voulu que les choses aillent aussi loin et t'étais pas une dégonflée. Bien loin de là même. Alors tu finissais par murmurer un faible « oui » avant de retourner l'embrasser. Fallait qu'il se remette dans le truc lui aussi sinon il allait pas t'aider. Puis quelque part, tu savais que tu ne pouvais pas rompre le truc. Si tu finissais par capituler et prendre tes jambes à ton coup, il se poserait forcément encore plus de question se rapprochant donc dangereusement de ce que tu tentais de cacher. Bad idea. T'avais voulu jouée, fallait maintenant que t'ailles au bout.
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Je vois bien qu'elle n'est plus sûre d'elle à présent, et ça me fait flipper. Je n'ai pas l'habitude de forcer qui que ce soit à avoir des relations sexuelles, ce n'est pas mon genre, et ça ne va certainement pas commencé aujourd'hui. Aria murmure tout de même un petit "oui" presque inaudible avant d'attraper mes lèvres avec passion. Je lui rend brièvement son baiser, me reculant légèrement pour la regarder à nouveau. Je sais que ça peut être chiant, mais je veux être certain qu'elle en a vraiment envie. « J'veux pas te forcer. » dis-je, sans la lâcher du regard une seconde. Bien qu'elle me plaise, physiquement parlant, je ne vais pas lui sauter dessus si ce n'est pas ce dont elle a envie. Je la connais à peine en plus de cela, et je ne sais pas si on se reverra un jour, m'enfin. C'est vrai que ce serait plutôt pas mal de coucher avec elle ce soir, mais si ça venait à ne pas être le cas, je n'en ferais pas un drame. Ça fait plus d'un que je n'ai aucune aventure, par choix, je peux tenir encore un moment. C'est juste qu'Aria a réveillé en moi un désir que j'avais cru éteint pendant une longue période, et vu à quel point j'ai envie d'elle à présent, j'aurais du mal à m'arrêter en si bon chemin. Un seul mot sincère de sa part, et je lui fais l'amour sans aucun remord, y'a pas de souci là dessus. Je reste un homme, encore une fois.

« J'veux pas te forcer. » Sérieusement ? Putain mais pourquoi il faisait ça là ? T'avais vraiment pas besoin qu'il essait de faire ce qui était le mieux pour toi où wtf d'autre. Non. Puis ça te faisais trop bizarre. La plupart des mecs n'auraient même pas tenu compte de ta pseudo hésitation. Pourquoi est ce qu'il était différent ? Tu poussais un soupir t'appuyant sur tes coudes pour te redresser légèrement. « Est ce que t'as réellement l'impression de me forcer à faire quelque chose ? » Au final, t'avais plus l'impression que c'était lui qui était en train de se désister. Génial. Levant les yeux au ciel, tu gardais le silence quelques secondes sans trop savoir quoi ajouter d'autre. Ouais, t'avais la trouille. T'avais même complètement la trouille parce que c'était la première fois que t'allais couchée avec quelqu'un sans que ça ne soit du "forcé". Alors oui, t'étais pas sereine, t'étais pas dans le domaine que tu maîtrisais le plus et surtout, tu ne pouvais pas le lui expliquer. Pour la simple et bonne raison que c'était le genre de truc dont tu ne pouvais parler à personne. « J'en ai envie. Point. » Tu passais doucement tes doigts sur son visage plantant ton regard dans le sien. Comme si t'essayais de le persuader qu'il avait pas de crainte à avoir. Qu'il ne te forçait en rien.
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Sa petite hésitation semble disparaître presque instantanément, ce qui m'arrache un petit sourire. Elle est tellement franche, entreprenante, impatiente. C'est une femme de caractère, tant mieux, j'adore ça. « On sait jamais. » répondis-je, toujours un sourire accroché aux lèvres. Je suis toujours appuyé sur mes mains, au dessus de la jeune femme presque entièrement nue, et je sens ses mains sur mon visage. Elle est brûlante. Moi qui ait déjà chaud, ça ne va pas m'aider à tout arrêter. Elle me dit clairement qu'elle en a envie, et cette fois, je ne pose pas une question de plus pour partir à la conquête de ses lèvres une nouvelle fois. Sans cesser de l'embrasser, une de mes mains passent dans son dos pour dégrafer le soutien gorge qu'elle portait. Mes lèvres descendent dans sa nuque, sa poitrine, son ventre que je parsème de baisers ardents. God, je me demande toujours comment j'ai pu me passer de tout ça pendant si longtemps. Je devais encore être trop amoureux et en deuil pour cela, c'est compréhensible. Quoi qu'au final, on a tous une façon différente de se remettre d'un décès. Dans mon cas, le renfermement avait été ma cure, même si ce n'était franchement pas une bonne idée. J'avais perdu de précieuses heures avec ma fille, que je regretterais certainement un jour, mais pour l'heure je ne me préoccupais que d'elle. Que d'Aria. Et je comptais bien lui faire passer un moment des plus agréables.

T'espérais bien faire passer le message parce que sinon, tu ne savais pas quoi faire d'autre. Tu t'étais déjà montrée bien assez entreprenante depuis le début de la soirée et y avait un moment où t'étais pas capable de faire plus. Fort heureusement, il semblait avoir compris puisqu'il ne fallut que quelques secondes avant ques ses lèvres ne retrouvent les tiennes. Parfait. Tu fermais les yeux lui rendant son baiser avec une intensité très prononcée enroulant tes bras autour de sa nuque. Fallait que t'arrête de penser, de te torturer l'esprit et que tu profites tout simplement de ce moment passé avec lui. Et il accélérait la cadence allant dégrafer ton soutien gorge ne te laissant plus qu'une infime couche de vêtement. Un soupir de plaisir filtra de tes lèvres quand il commenca à te couvrir le corps de baiser et ton dos se cambra automatiquement en sentant l'envie émanant de lui. Alors c'était ça désirer quelqu'un ? Parce que oui, tu le désirais clairement là. Comme si l'envie de le posséder était plus forte que tout le reste. Tu t'accrochais à lui déposant tes lèvres sur sa nuque et laissant tes doigt se balader jusqu'à son caleçon. Caleçon que tu faisais glisser virant la dernière chose qu'il avait sur lui. En plus d'être totalement canon, ce mec embrassait comme un dieu. En gros, c'était pas plus mal d'être tombé sur lui.
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Je suis plutôt content qu'elle se soit en quelque sorte incruster chez moi, car vu l'ambiance actuelle, je ne regrette pas du tout. Sentir son corps contre le mien extase tous mes sens et je commence à avoir très chaud. Très très chaud. Ses mains se calent ensuite dans ma nuque et je m'approche d'elle - comme si c'était encore possible - pour que nos corps se touchent complètement. J'ai envie que cette nuit ne se termine jamais en fait, ça fait si longtemps que je n'ai pas été aussi bien et ça m'a véritablement manqué. Je pense que je ne reverrai pas Aria de si tôt après cette nuit torride, mais tant pis, je profite du moment présent et c'est déjà très bien. Alors que je viens de dégrafer son soutien gorge, cette dernière me retire mon caleçon, et je me retrouve complètement nu face à elle. Un petit sourire aux lèvres, mes mains descendent lentement jusqu'à son dernier bout de tissu que je retire tout aussi doucement. J'aime bien prendre mon temps habituellement, alors j'essaie de la faire patienter encore un moment, mais j'ai un peu de mal là. Beaucoup même. Je crois que ça fait vraiment trop longtemps. Reportant mon regard dans le sien, j'entoure sa tête de mes mains et entre délicatement en elle, comme si j'avais peur de lui faire mal. Je commence des mouvements lents et tellement appréciables, rattrapant bien vite ses lèvres dont je ne peux définitivement pas me passer ce soir.