Ma garde se terminer bientôt et j'ai qu'une hâte pouvoir retrouver mon lit et dormir. Les lits de la caserne sont vraiment très peu agréable et autant vous dire que je somnole plus que je ne dors et lorsque je pars sur une intervention il m'est toujours difficile de m'y lancer à fond au début. Arrivé sur les lieux, c'est autre chose évidemment. Bref, grignotant un peu pour prendre quelques forces au cas où une dernière intervention verra le jour c'est un de mes collègues qui me siffle dans toute la caserne qu'une sublime fille me cherche. Qui peut bien venir me voir au boulot ? Je soupirais en haussant les épaules et marchant alors vers le hall d'accueil j'aperçus Emily. Cette jeune femme n'a rien de désagréable, rien du tout même mais mon moral n'est toujours pas au mieux et autant dire que je suis un chieur car lorsqu'elle essaye de me montrer ne serait-ce qu'un peu d'intérêt je fuis. Je n'arrive toujours pas à me remettre de ce que j'ai pu faire juste après la mort de ma fille et ma femme et il m'est impossible de m'imaginer heureux aujourd'hui. M'avançant vers elle prudemment je venais ajouter. Salut, je peux t'aider ? Quel belle entrée en matière Jack, là tu fais fort !

C’était une journée comme une autre, après les cours j’avais tout simplement décidé de faire un tour en voiture sans penser à rien du tout… Et je l’avais fait. J’avais pris le cabriolet que je m’étais acheté il y a quelques années après mon premier salaire et j’ai laissé le vent mettre en bataille mes cheveux pendant que je roulais sans m’arrêter. C’est une de ses journées, ou malgré tous vos problèmes, vous souriez et profiter du soleil qui dore votre peau et vous fais oublier pendant une seconde, que la réalité va bientôt revenir. J’étais loin de tout, mais j’étais bien. Toutes les bonnes choses ont une fin malheureusement, et le soleil commençait gentiment à se coucher et il faisait moins chaud qu’avant. La réalité revenait, et j’avais envie de la fuir encore dix petites minutes… Uniquement dix. Je soupirais, il était trop tard pour ça, il fallait rentrer à la maison, se réveiller… Mais j’ai vu une chance, une petite chance de faire durer se moment : La caserne. Je descendais de ma voiture, approchais de l’entrée eet je regardais autour de moi. Salut, je peux t'aider ? Je me retourne, justement celui à qui je pensais… Je lui souriais, contente de le voir… Non, pas du tout j’étais juste… Je passais dans le coin et je voulais savoir comment tu allais. C’est assez proche de la vérité à vrai dire, je ne savais pas pourquoi j’avais l’impression de mentir. Ca faisait un petit moment.

Je voulais tout simplement finir ma garde et ne plus faire semblant d'aller au mieux alors qu'au fond j'ai toujours autant de mal à avancer. Ce qui me fruste le plus c'est de me dire que ni ma femme, ni ma fille ne reviendront alors je pense pouvoir avoir le droit de vivre maintenant non ? Je me sens pourtant sale, sale d'avoir couché avec cette inconnu le soir même après les avoirs entérrés. Je ne fais que d'entendre des conseils, celui d'avancer et de ne plus m'inquiéter que les filles souhaiteraient que je sois heureux mais, comment l'être alors que finalement je me sens coupable d'avoir trahit leurs mémoire. Je soupirais longuement lorsque j'aperçus Emily, une tentation pour moi. Je dois avouer que même si je rejette continuellement ses avances je me rends compte qu'elle m'attire et ma seule victoire c'est celle de ne pas avoir céder, et pourtant... Non, pas du tout j’étais juste… Je passais dans le coin et je voulais savoir comment tu allais. Je lui offris un petit sourire, en plus d'être jolie elle est gentille. Tout ce dont j'ai besoin en ce moment, une femme compréhensible et belle. Il est pourtant vrai que depuis le décès de ma femme j'en ai eu des prétendantes et pourtant, j'arrive pas encore à me dire qu'il est temps pour moi que j'étudie mes possibilités. Ca faisait un petit moment. Je baissais la tête un peu timidement, c'est de ma faute aussi vu que je fuis particulièrement nos possible rendez vous. Oui c'est vrai. Je soupirais doucement à nouveau tout en ajoutant. Je vais bien, c'est gentil d'être passé et toi tu vas bien ? Oui, autant être honnête je veux pas apprendre qu'elle aille mal à cause de moi ou parce que quelque chose s'est produit dans sa vie, c'est vrai elle doit pouvoir être heureuse elle aussi non ?