Fin de journée, enfin. J'ai interrogé des gamins toute la journée pour savoir si oui ou non ils avaient volé l'épicerie du coin. Quand l'un me disait noir, l'autre me disait blanc, ça n'a pas été une mince affaire. J'ai dû prêcher le faux pour connaître la vérité, et finalement, ça a marché comme sur des roulettes. Les deux adolescents ont bel et bien volé à l'épicerie, mais comme ils n'avaient pris que quelques trucs et qu'ils ont fini par avoué leur acte, j'ai décidé d'être clément avec eux. Ils auront droit à quelques heures d'intérêt général et un psychologue les prendra en charge. La routine finalement. Une cigarette entre les lèvres, je marche donc pour rentrer chez moi. Je suis plutôt fatiguée de cette journée, et j'ai juste envie de passer un peu de temps avec ma fille. Il faut vraiment que je pense à être plus présent pour elle, je veux la voir grandir, plus que tout. En plus, elle commence à vouloir marcher, et j'ai hâte qu'elle réussisse enfin. Elle a déjà un an après tout, ça ne saurait tarder. Perdu dans mes pensées, je relève ma tête pour regarder devant moi et j'aperçois Aria. God, ça me fait trop bizarre du coup. La dernière fois qu'on s'est vus, on a couché ensemble, et elle est partie en pleurant la seconde d'après. Je dois bien admettre que je n'ai rien compris. Je continue de marcher dans sa direction, je crois qu'elle ne m'a pas encore vu, mais au moment où elle croise mon regard, j'ai bien l'impression qu'il y a toujours un problème. J'ai fait quoi déjà ?

Y avait quoi ? Deux semaines. Ouais, deux semaines. Deux semaines que tu avais totalement merdée avec ce type. Klaus. Fort heureusement, si tu pouvais en sortir quelque chose de positif, c'était certainement le fait que du coup, t'avais plus de ses nouvelles. Peut être qu'il avait finalement laissé tomber ? Ouais tu l'espérais. Plus que tout même. Poussant un soupir, tu quittais le tabac dans lequel tu venais de rentrer, paquet de cigarette à la main. Le genre de chose qui t'aidais à décompresser tiens. T'avais bien besoin de te changer les idées. De te prendre une grosse cuite ou bien de finir complètement défoncée. Au choix. Toutes les options étaient bonnes à prendre au final tant que ça t'aidais rien qu'un peu. Ce soir, t'étais libre. Pas d'obligation de rentrer à la maison familliale, tu pouvais donc faire ce que bon te semblais sans avoir à te soucier des représailles. Le rêve en fait. Marchant droit devant toi, tu te perdais dans tes pensées ne prêtant aucune attention à ce qui pouvait t'entourer. Du moins, jusqu'à ce que tu relèves la tête. Klaus. Tu te stoppais d'un coup comme figée. Il t'avais vu aussi. Il t'avais vu et il continuait à venir vers toi. Non. C'était pas le moment. De quoi t'avais peur au juste ? Tu savais même pas. Et là, t'avais la réaction la plus stupide au monde. Tourner les talons pour fuir encore une fois. Courir comme une dératée ? Mh non, tu passerais pour une folle. Alors en toute idiotie, tu te faufilais entre les gens avant de pénétrer dans une ruelle. Bah oui, c'était très intelligent.
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Là, je ne sais pas quoi faire. La suivre ? La laisser partir ? Je ne sais pas. Mon coeur me pousse à y aller, mais ma raison m'ordonne de fuir. Mes jambes avancent presque toutes seules, comme si je n'arrivais pas à contrôler quoi que ce soit. Je jette mon mégot de cigarette sur le sol, accélérant un peu la cadence pour ne pas la perdre de vue. Clairement, elle n'a pas envie de me voir, ce que je peux comprendre vu son comportement la dernière fois. Si j'arrive à comprendre ce qu'il lui arrive, je la laisserai tranquille, mais là je ne compte pas lâcher le morceau. La jeune femme se fond dans la foule mais je la vois tourner à l'angle d'une rue. Hmm, finalement elle ne veut peut-être pas m'éviter tant que ça. J'esquisse un petit sourire amusé, tournant à mon tour dans la ruelle, où il n'y a évidemment personne. « Aria parle moi. » lançais à l'adresse de la jeune femme, ne souhaitant pas lui faire peur ou quoi que ce soit. Je m'arrête dans ma course, m'appuyant contre le mur, juste pour voir si vraiment elle ne souhaite pas me parler. Je n'attend rien d'elle, je veux juste avoir des explications par rapport à l'autre soir, c'est tout. Bien entendu, je souhaite toujours connaître les secrets qui entourent sa famille, mais ça, c'est un petit plus.

Pourquoi est ce qu'il fallait que tu te faufiles dans la seule rue en cul de sac à proximité ? C'était tellement stupide comme réaction. Parce que s'il se décidait à te suiver, tu serais juste bloquée. Bravo. On pouvait presque te décerner une médaille d'or de stupidité. T'étais en panique complet là. T'savais même pas quoi faire et quelque part, t'espérais qu'il ne t'ais pas suivit. Qu'il est juste tracé sa route. C'était probablement le cas de toute façon. C'était pas comme si vous aviez un lien en particulier ou quoi que ce soit. Ouais, t'essayais de te réconforter avec ça. « Aria parle moi. » Et merde. Tu t'arrêtais dedans lui tournant le dos pendant des secondes qui te semblères être une éternité. De toute façon, tu ne pouvais rien faire là. Rien à part repasser devant lui et partir donc dans tout les cas, tu étais obligée de le regarder. Te tournant lentement tu inspirais profondément avant de prendre la parole d'une voix légèrement aiguë. « Te parler de quoi ? De ma stupidité ? Te donner les raisons qui m'ont fait partir d'un coup ? Te dire pourquoi j'ai flippée ? Pourquoi j'ai pleurée ? » Tes nerfs allaient lâcher, tu le sentais. T'avais l'impression de ne plus rien contrôler et quelque part, le pire dans tout ça, c'est que t'avais envie qu'il t'aide. Envie qu'il te sorte de tout ça mais t'étais incapable de lui dire quoi que ce soit.
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J'ai l'impression qu'elle met une éternité à me faire face, mais au bout de quelques secondes, elle se retourne enfin. Elle est belle, très belle même. Je le remarque encore plus en plein jour. Les traits de son visage sont tirés, elle a l'air fatiguée et complètement déboussolée mais elle reste jolie. J'aimerais la prendre dans mes bras, juste pour la rassurer ou faire quelque chose, mais je ne veux pas la blesser. Ou lui faire peur. J'sais pas. Une fois qu'elle prend enfin la parole, je m'avance un peu pour réduire la proximité entre nous. Je place mes mains dans mon dos, essayant de la regarder dans les yeux, écoutant ce qu'elle a à me dire. « Ouais j'veux bien savoir. » dis-je d'une voix neutre. Je n'aime pas passer par quatre chemins pour connaître la vérité, et si je me rappelle bien, Aria non plus. Elle qui était si franche et si directe la dernière fois, pourquoi ne continuerait-elle pas à m'en dire plus ? Je ne vais pas la juger si elle a flippé, c'est humain, surtout si c'était sa première fois - ce dont je doute. Je m'en voudrais grave si je suis son premier, si ça se trouve elle regrette et je ne voulais pas de cela. En même temps, elle m'a tellement poussé à aller plus loin que je n'ai pas pu résister bien longtemps. « J'vais pas te juger Aria. » Loin de moi l'idée.

Ouais. Parce que c'était pas le genre de personne à qui tu pouvais tout raconter de A à Z sans qu'il n'y ait de conséquence par la suite. T'avais jamais réussi à parler de ça. Pas même à Zariel, pas même à Noah. C'était le genre de secret qui te rongeais. Le genre de secret qui te bouffais littéralement toi et Lily. Vous étiez incapable d'expliquer ce qui pouvait se passer chez vous et avec le temps, t'avais finis par te persuader que c'était mieux comme ça. Alors non, tu ne pouvais pas tout raconter à un inconnu. Inconnu avec qui tu avais couchée. Inconnu qui était flic aussi. Tu pouvais juste pas et quelque part, t'avais l'impression que de toute manière, tu ne pourrais jamais en parler à personne. Et pourquoi est ce qu'il s'avançait vers toi là ? Par pur réflexe, tu faisais un pas en arrière évitant toujours soigneusement son regard. « Ouais j'veux bien savoir. » Ahaha. Non. Il pouvait bien le vouloir qu'il ne le saurait pas. T'avais même pas de mensonge tout prêt à lui servir. Rien qui te venais en tête. T'étais juste paumée dans tout ça et tu savais que tu t'étais foutu toute seule dans une merde immense. « Arrête, t'en sais rien. Tu sais même pas la moitié de ce qui se passe ici. Tu peux pas dire que tu vas pas me juger alors que tu sais même pas de quoi tu parles. Je.. » T'inspirais profondément pour ne pas céder à une crise de panique avant de reprendre. « Arrête de nous tourner autour. Tu crois bien faire mais tu ne fais qu'empirer les choses. »
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Pour une fois, elle est plutôt bavarde et elle tente par tous les moyens de se justifier. Je ne veux pas l'emmerder jusqu'à ce qu'elle fonde en larmes, j'aimerais juste savoir ce qu'il lui a pris la nuit dernière, rien de plus. Elle pourrait se mettre à ma place ne serait-ce que deux secondes, qu'elle imagine l'incompréhension que j'ai ressenti quand elle a pris ses jambes à son cou en me fuyant complètement. Je l'avoue, je suis un peu vexé qu'elle soit parti ainsi, je ne pensais pas la dégoûter à ce point. Pourtant, je n'avais pas du tout l'impression de la forcer sur le moment, c'est même elle qui m'a incité à continuer dans ma lancée. Aria commence ensuite à déblatérer tout et n'importe quoi, exigeant que j'arrête mes recherches. Même si je le voulais, je ne pourrais pas me résigner à le faire. Quand j'ai quelque chose dans la tête, surtout quelque chose d'aussi important, je ne peux pas abandonner. Je m'en voudrais trop si j'avais stoppé toute recherche alors qu'il y a bel et bien anguille sous roche. Je lâche un soupir, exaspéré par la situation, elle a l'air vraiment gênée. Elle se perd totalement dans ce qu'elle raconte, et si vraiment il n'y avait rien à trouver, elle ne serait pas dans un tel état. Elle se recule de moi et je préfère ne pas insister, restant à une distance convenable. « Dis moi alors. » Elle attise de plus en plus ma curiosité, et je ne peux pas laisser faire, j'ai vraiment envie d'en savoir davantage. L'aider est tout ce que je désire, ni plus ni moins. « C'est mon boulot Aria, j'insisterais pas si j'étais pas sûr de moi. »

Est ce que c'était une semi confession ? En tout cas, ça y ressemblais fortement. Parce que là, tu savais que tu venais tout juste de lui avouer qu'il y avait bien quelque chose de pas net. Il ne pouvait pas empirer les choses si tout était parfait. Alors au final, tu savais pas vraiment si t'étais juste stupide ou si au fond de toi, malgré tout ce que tu pouvais dire, tu voulais réellement qu'on te vienne en aide. Ta tête tournait soudainement comme prise de vertige. T'avais l'impression de voir flou mais tu tentais malgré tout de garder la face prenant appui sur le mur se trouvant à côté de toi. « Y a rien à dire. » Et tellement de chose à la fois. Comme si les mots te brûlaient soudainement les lèvres, t'avais envie de tout sortir. T'avais envie pour une fois de raconter tout. D'commencer par la mort de ta mère pour expliquer tout ce qui avait pu se passer depuis. Tu voulais. Tu voulais tellement sortir tout ça parce qu'au fond, tu savais que ça te soulagerais mais.. Pour Liberty, t'avais pas le droit. C'était une promesse que vous vous étiez faites et jamais tu ne trahirais ta jumelle. Il en était hors de question. « T'as rien. T'as rien contre lui, t'as rien qui prouve tes suspicions. T'as absolument rien alors par pitié évite de nous enfoncer encore plus. » Parce que c'est ce qu'il faisait. Ce jour là, au commissariat, lors de votre "convocation", vous aviez croisée un type qui vous connaissez. Un ami de votre père. Ce n'était qu'une question de temps avant que les choses s'ébruitent et quand il saurait, ça serait pire que tout. « Pourquoi tu t'acharnes ? Tu peux pas t'en prendre à lui et si t'essaie, c'est pas toi qui seras en mauvaise positions. » Tu parlais trop. Beaucoup trop.
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S'il n'y avait vraiment rien à dire, Aria ne serait pas là entrain d'essayer de se justifier. Elle s'emmêle les pinceaux et se trompe dans des explications insensées.. ça me suffit largement pour confirmer mes doutes. La jeune femme commence d'ailleurs à s'énerver sur le fait que je n'ai rien sur son père, et que je n'arriverais jamais à prouver quoi que ce soit. Je soupire, m'appuyant contre le mur tout en croisant mes bras contre mon torse. Elle va finir par m'énerver si elle continue, et surtout si elle ouvre trop sa bouche. Je vois quand les gens mentent, et je sais qu'elle me ment actuellement, sauf que je n'arrive pas à découvrir encore pourquoi. Mes doutes se resserrent et si son père est bien l'homme que je pense, je ne me gênerais pas pour tout balancer. Quitte à faire éclater un vrai scandale dans cette ville où il est autant adulé. « J'ai peut-être rien, j'te l'accorde, mais il y a quelque chose qui tourne pas rond. Tu peux pas l'nier Aria, je vois très bien que tu me mens depuis le début. » Petit pic pour notre soirée de la dernière fois ? Peut-être. Je veux lui faire comprendre que je n'ai pas vraiment apprécié son comportement la dernière fois, et que j'attend d'avoir des explications. Je arque un sourcil à ses paroles, me rapprochant d'elle, sans la toucher. « Ah ouais ? Et ça sera qui ? Ta soeur ? Toi ? Parle moi ! » dis-je en haussant le ton, n'ayant qu'une seule envie : les aider, elle et sa soeur jumelle.

Merde. Bon ben maintenant, tu ne pouvais plus nier qu'il se passait réellement quelque chose. T'avais trop parlée comme à chaque fois que t'étais en état de stress. Est ce que Liberty allait t'en vouloir ? Peut être. Mais peut être aussi qu'elle n'était pas forcée d'être au courant. Quoi qu'elle le sentirait forcément. Mais t'avais pas dit ce qui se passait. Il était juste conforté dans l'idée qu'il y avait un souci, ça n'allait pas plus loin. Et bim. C'était la première fois que tu te sentais aussi piètre menteuse. Tu te pensais meilleure que ça mais il avait vu clair dans ton jeu et toi, tu comprenais que ses paroles sonnaient comme des reproches. Reproches pour t'être enfui de chez lui sans lui avoir donné la moindre explication. Il se rapprochait à nouveau de toi et cette fois tu ne reculais pas. Tu restais à la même place gardant toujours ton regard rivée vers le sol. Et le ton montait. Tu fermais les yeux plaçant tes bras devant ta tête par automatisme. Un moyen de défense. Quelque chose qui te trahissais encore plus. Respire. « NON ! Tu veux continuer ? Vas y ! Amuse toi, mais je t'aiderais pas. Je t'aiderais pas parce que tu peux pas m'aider. » T'osais cette fois le regarder même si tu restais hésitante et toujours aussi angoissée. « J'suis désolée pour la nuit passée ensemble. Désolée d'être partie comme ça. J'suis juste désolée. »
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Elle perd pieds, elle flanche, et c'est bien la première fois que je la vois ainsi. Durant l'interrogatoire, Aria faisait la fille forte et qui n'a pas froid aux yeux, ce qu'elle est certainement en temps normal. Seulement là, elle est prise de court par les questions que je lui pose et ça me fait mal au coeur de la voir comme ça. Ce qui me donne encore plus envie de l'aider du coup. « Je peux t'aider Aria ! Faut que tu te mettes ça dans le crâne ! Je PEUX t'aider, ça fait parti de mon boulot ! » dis-je d'une voix ferme, essayant de chercher son regard malgré qu'elle se cache avec ses mains. Je ne veux pas l'effrayer, ni lui faire de la peine, et elle n'a pas l'air de le comprendre. Cette dernière lève enfin son beau regard vers moi, et s'excuse de notre nuit passée. Je ne comprendrais peut-être jamais pourquoi elle est partie ainsi, mais ça me tracassera toujours. « T'aurais dû m'dire d'arrêter si t'en avais pas envie. » répondis-je alors d'une voix neutre, rivant mon regard vers le sol en croisant les bras. Je lui ai demandé au moins deux ou trois fois dans la soirée si elle était sûre de ça, et elle n'arrêtait pas de me dire que oui. C'est seulement après que j'ai compris qu'elle n'en avait peut-être finalement pas envie malheureusement.

C'était tellement pas dans tes habitudes de t'excuser pour quelque chose qu'il aurait du se montrer extrêmement flatté que tu le fasses. Sauf que non. Il ne te connaissait pas alors comment aurait-il pu comprendre que là, tu faisais des efforts ? T'étais perdue, chamboulée, tu savais plus ce que tu devais dire ou faire et t'avais l'impression de t'enfoncer encore et toujours plus au fur et à mesure de tes paroles. En fait, tu nageais complètement dans une situation qui te dépassais. Jamais personne n'avait cherchés à vous aider puisque personne ne pouvait se douter de ce qui se passait à l'abri des regards. Sauf lui. Tu ne savais pas pourquoi, ni comment mais il avait comprit qu'un truc clochait et mine de rien, ça te terrorrisait complètement. « Et si j'veux pas que tu m'aides ? » Peut être que les choses étaient aussi simple que ça. Peut être qu'au final, tu voulais juste pas que quelqu'un rentre dans ta vie. Que quelqu'un découvre la chose dont tu avais le plus honte au monde. Parce que c'était ça le problème. T'avais honte. Honte de ce que Liberty et toi subissiez depuis maintenant bien trop longtemps et t'avais aucune envie que ce soit exposé. « J'en avais envie Klaus. J'en avais envie et c'était la première fois que j'voulais autant quelque chose. » C'était quoi ça ? Une sorte de confidence peut être. « Te remets pas en question, c'était juste de ma faute. »
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